La masse d’objets créés par l’homme dépasse la biomasse
Pour comprendre le dépassement de la biomasse par « l’anthropomasse », la petite vidéo Anthropomass.org (schématisation claire avec quelques explications en anglais) est très instructive. En 2020, la masse d’objets que l’homme a créés (béton, asphalte, briques, plastiques, verres, métaux,…) dépasse la masse constituée par la nature (plantes, animaux, champignons, bactéries, virus,…).
Le graphe repris ci-dessous a été publié dans Nature : « Global human-made mass exceeds all living biomass » https://www.nature.com/articles/s41586-020-3010-5.pdf.
The paths of human-made and natural materials, by dry mass, cross sometime around this decade. (Image: Weizmann Institute of Science)
Dans l’article de nanowerk, https://www.nanowerk.com/news2/green/newsid=56851.php, le Professeur Ron Milo explique l’approche choisie pour établir son calcul. L’Humanité est devenue la force dominante dans le façonnage de la Terre. L’année 2020 (±6) correspond à ce point de croisement où la masse d’objets produite par l’homme dépasse l’ensemble de la biomasse. Pour chaque personne sur terre, chaque semaine, une masse créée égale à son propre poids, est produite. Nous pouvons donc parler d’Anthropocène, une époque définitivement marquée par l’humain.
Et pour encore souligner cet aspect, l’analyse du Professeur Milo concernant la comparaison de la masse des animaux sauvages et d’élevage est illustrative de notre impact sur notre environnement (voir article sur notre site https://www.immuscience.org/wp-admin/post.php?post=471&action=edit). Non seulement, la masse d’objets que nous avons fabriqués dépasse la biomasse, mais cette biomasse est modifiée pour notre usage et le monde sauvage disparait.
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